Coucou à ceux qui passerons par ici.
Aujourd'hui je reviens avec un article plus personnel, où je vais me livrer à vous, à cœur ouvert.
Ceux qui me connaissent bien savent que j'ai une particularité que j'ai toujours détesté :
J'ai un œil paralysé.
Et oui c'est quand même le comble pour une photographe, aha...!
J'en ai toujours beaucoup souffert, et je me suis aussi souvent demandé pourquoi moi?
le regard des autres, ou encore les moqueries des enfants à l'école ont été une épreuve pour moi.
En grandissant j'ai appris à vivre avec, à en rigoler, je fais beaucoup d'autodérision sur cette particularité qui est mienne, même si au fond de moi j'aimerai avoir le regard de tout le monde…
Et puis la photo est apparue dans ma vie. Mes problèmes de vue disparaissent lorsque je tiens mon appareil (le zoom est très utile quand j'ai du mal à y voir de loin aha...! je vous avais dit que j'avais beaucoup d'autodérision). Je me sens à ma place, je prend un plaisir fou à sublimer mes modèles à donner du sens à un moment fort et à créer des souvenirs gravés dans le temps.
Mes proches me disent souvent que "j'ai l'œil", et au fond de moi cela me fait sourire, cet œil que j'ai tant détesté, tant maltraité aujourd'hui est mis sur le devant de la scène, il est passé du rang de "Tare" au rang de "point fort", de ma faiblesse à ma force.
Il me différencie mais plus de manière négative, aujourd'hui j'arrive à le dompter et à l'utiliser pour faire de belles choses.
J'ai toujours dit à mes proches: "on doit se souvenir de moi comme la fille avec le problème à l'œil et j'aime pas".
Et bien maintenant j'assume qu'on se souvienne de moi comme "la photographe avec l'œil paralysé".
Finalement La leçon à tirer de tout cela c'est de ne jamais douter de ses capacités, de transformer le mal en bien, et de croire en soit et le reste suit toujours.
Et c'est sur ces belles paroles que vous laisse et vous dit à bientôt pour de nouvelles aventures.
Ana.
